Il me semble que deux désirs fondamentaux cohabitent en chacune et chacun de nous, comme en chacun des peuples vivant sur cette terre.
Le désir de se rapprocher de l’autre, de cultiver une relation d’écoute, de complémentarité et d’entraide, l’envie de se risquer à une relation de dépendances mutuelles, à se risquer à une intimité qui peut aller jusqu’à une très intense solidarité ou jusqu’au sentiment amoureux.
Et le désir de rivalité, qui nous invite à nous mesurer les uns aux autres, individuellement ou collectivement, dans cette dynamique qui nous pousse dès l’enfance à courir plus vite que nos frères et sœurs, à nous montrer plus inventifs, plus productifs, plus intelligents, plus puissants, plus généreux, plus beaux, plus, plus, plus, toujours, toujours plus que le frère, la sœur, la voisine, le voisin, le pays voisin, le continent voisin, la planète voisine s’il y en avait une pas trop loin.
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L’élan du monde propose de déconstruire la fabrique du fatalisme et soutenir nos capacités à élaborer des modes de vie riches de sens ainsi que des manières fécondes de faire société.
Si j’associe mes aquarelles, réflexions, lectures, rencontres et poèmes, c’est que j’aime mêler les approches philosophiques, sociologiques, psychologiques, écologiques, anthropologiques, artistiques, poétiques et politiques. Même au risque d’un excès de « ique ».
Je crois ce type de tissage aussi fécond que nécessaire.
De la même façon, cette lettre s’emploie à reconnaître la part affective de toute pensée fertile, comme de tout échange. C’est ainsi que, quelque soit l’exigence de pensée à laquelle nous convient les artistes, autrices et auteurs cités, avec tout le respect et l’enthousiasme que j’éprouve à cheminer auprès d’eux, j’aime les présenter sur un ton affectif et décontracté, comme faisant famille avec moi, mais surtout avec nous les lectrices et lecteurs. Avec l’élan du monde.
L’élan du monde
L’élan du monde propose de déconstruire la fabrique du fatalisme et soutenir nos capacités à élaborer des modes de vie riches de sens ainsi que des manières fécondes de faire société.
Si j’associe mes aquarelles, réflexions, lectures, rencontres et poèmes, c’est que j’aime mêler les approches philosophiques, sociologiques, psychologiques, écologiques, anthropologiques, artistiques, poétiques et politiques. Même au risque d’un excès de « ique ».
Je crois ce type de tissage aussi fécond que nécessaire.
De la même façon, cette lettre s’emploie à reconnaître la part affective de toute pensée fertile, comme de tout échange. C’est ainsi que, quelque soit l’exigence de pensée à laquelle nous convient les artistes, autrices et auteurs cités, avec tout le respect et l’enthousiasme que j’éprouve à cheminer auprès d’eux, j’aime les présenter sur un ton affectif et décontracté, comme faisant famille avec moi, mais surtout avec nous les lectrices et lecteurs. Avec l’élan du monde.
Par Olivier Belot
Après avoir étudié aux Beaux-arts de Nancy, j’ai exposé en France, en Allemagne, en Pologne, au Luxembourg et aux États-Unis. Néanmoins, je crois être un artiste discret, qui comme beaucoup de plasticiens, use de l’art comme d’un objet transitionnel permettant de partager ponctuellement ce qui s’élabore longuement dans un certain retrait du monde. En complémentarité avec cette relative solitude, je développe avec d’autres personnes - souvent militantes et créatrices - des dispositifs de rencontre et de recherche collective autour des nécessaires transitions ou mutations écologiques et solidaires. Le Café Itinérant de la Transition, créé au sein de son collectif, dans le département de la Meuse en est une manifestation. Enfin, j’anime avec Béatrice Belot Le Deley le singulier Atelier des Prés qui ouvre chacun.e à l’expression créatrice. Cet atelier est situé dans le village de Pareid en Meuse. Écrivant autant que je dessine, le format de la lettre me permet de donner plus régulièrement des aperçus de mon travail. Instagram : _olivierbelot_
Instagram de l’Atelier des Prés : latelierdespres