Quel peut bien être le rôle d’un pinceau chinois gorgé d’eau colorée, à notre époque ? Pourquoi associer ces images à ces textes dans cette lettre ? Enfin, pourquoi des poèmes ?
Comme on le sait de mieux en mieux, grâce notamment à la fameuse équipée de papy Sigmund, tata Mél’, grand-cousine Framboise1 et celle de leurs descendants, la riche et singulière complexité de chaque enfance rend les petites filles et les petits garçons particulièrement sensibles à certaines choses, certains aspects de l’existence. Grandissant, elles, ils, finissent par se retrouver vaguement adultes, d’une façon plus ou moins saine aussi, avec leurs caractéristiques propres.
À mon propre étonnement, je me suis rendu compte que les miennes m’ont amené à m’intéresser aux liens que nous établissons entre notre prétention d’une part à la raison comme au sens des responsabilités, et d’autre part à la sensibilité.
C’est ainsi, je crois, que mon vagabondage existentiel m’a joyeusement poussé à écrire, à peindre-dessiner, à assembler des objets recueillis, et à mêler tout ça. Et c’est ce même vagabondage qui m’amène aujourd’hui à questionner la raison d’être de ces images et ces textes, ces pensées et ces poèmes, dans cette lettre.
Je ne sais pas si j’ai la réponse, mais la première qui me vient à l’esprit est presque organique, consubstantielle à ma personne et mon histoire : j’ai toujours adoré mêler les langages.
Pour autant que je m’en souvienne, la relation qui peut naître des rencontres entre ces deux approches de la vie, celle du langage parlé ou écrit et celle des langages muets des corps et des choses, des couleurs, lignes, formes et textures m’a toujours parue très excitante.
La mise en relation entre ces deux démarches me réjouit.
Nous associons communément les langages dits artistiques à la sensibilité et l’usage des mots à la raison. Mais celle-ci a-t-elle la moindre chance d’exister véritablement en dehors du lien entre sentir et penser ?
Durant un voyage dans le Bolívar, au nord de la Colombie, notre cousin le sociologue colombien Orlando Fals Borda2 avait rencontré des pêcheurs qui utilisaient l’expression sentir-pensar (sentir-penser) « pour insister sur l’importance de penser avec le cœur et de sentir avec la tête ». À sa suite, un autre cousin, l’anthropologue Arturo Escobar3 a considéré que ce concept permet d’esquisser « les contours d’un plurivers à habiter solidairement », loin du clivage entre corps et esprit, loin de cette schizophrénie permettant le colonialisme et ses principes d’exploitation, de compétition et de domination.
Voilà qui ouvre un espace.
À mieux percevoir qu’on a là, à portée de main, la possibilité de participer à cette perspective de chaleureuse entraide, à mieux voir qu’à bien y regarder on y participe déjà et à prendre conscience qu’il est plus que légitime de souligner ou revendiquer davantage encore sa nécessité, on respire mieux, non ?
Héoooooooh !
Aquarelle sur papier 15/21 cm Janvier 2025
Mais cela suffit-il à dégager le sens des expressions singulières dont nous sommes nombreuses et nombreux à témoigner dans une association entre langages plastiques et écrits, dans ce monde-ci et en particulier dans cette bafouille, cette estafette4 ?
Un monde où il est possible d’entendre à la radio - entre l’investiture du dernier furieux mégalomane à la tête de la première puissance économique et militaire et les résultats du football - que la forêt amazonienne a connu des feux en 2024 correspondant à l’équivalent de l’Italie ?
Un monde où, devant ces « mégas feux », des centaines de millions d’individus ne trouvent pas de meilleure idée que d’aller renflouer leur stock d’armes à feu chez l’armurier du coin…
Un monde où, même dans le pays dit des droits de l’homme, l’interrogation sur la santé mentale de son président finit par devenir banale5.
Un monde où il est possible de porter la pensée perverse au pouvoir.
Un monde où nous ne cessons d’accorder pouvoir et crédit à de fervents adeptes d’une idéologie qui encourage des aberrations éhontées et sordides. Notamment celle, tristement banale elle aussi, qui permet de retirer le travail des uns pour donner des fortunes indécentes aux rentiers. Gagner de l’argent sans rien faire ne semble pas leur suffire puisque souvent il leur faut encore clamer sans vergogne le slogan « travailler plus pour gagner plus ».
À ce sujet, notre cousine Clémence Guetté rappelait que le groupe Michelin offre de bon cœur 1,2 milliards d’euros à ses actionnaires sous forme de dividendes pendant qu’il licencie du jour au lendemain 1254 personnes. Des gens comme vous et moi qui ne demandaient rien de particulier sauf qu’on les laisse vivre en paix, malgré des métiers probablement pas exaltants. Ceci avec un record de bénéfices de 3,6 milliards6
Pourquoi des aquarelles dans un tel monde ?
Un monde où nous laissons les clés de la maison à des psychopathes hallucinés, des gouvernants laissant des massacres insoutenables se perpétuer7.
Un monde où il semble possible de considérer « en même temps » que « malgré la guerre à Gaza, la relation stratégique entre la France et Israël n’a jamais été aussi bonne8 ».
Un monde où nous offrons un blanc seing à des individus particulièrement performants pour se saisir du pouvoir, des décideurs obsédés par la volonté de bannir tout engagement écosocial.
Un monde où nous prenons pour modèle des délinquants renforçant encore l’emprise destructrice du capitalisme sur le vivant.
Notre petit cousin Aurélien Barrau s’en indignait : « qu’il soit possible de sereinement considérer que la mort de millions d’espèces et de milliards de milliards d’individus sensibles soit sans importance parce que quelques ultra-riches sans scrupules (qui auront largement participé à ce désastre) pourraient s’en sortir, dépasse littéralement mon entendement. Musk et Bezos sont les exemples archétypaux de voyous nuisibles, cyniques et dangereux9 ».
Il y a ces milliardaires et tous ceux, beaucoup plus nombreux qui, vénérant autant qu’eux le profit, exigent qu’on diminue encore, au nom de ce dernier, les normes environnementales. On peut penser au premier syndicat du monde agricole français, la FNSEA, et à ses revendications récentes10.
Les répercussions de l’agro-industrie, avec ses pesticides et engrais chimiques sur les allergies, intolérances, cancers, chute de la fertilité, chute de la biodiversité, ne semblent pas leur suffire, il faudrait aller plus loin dans le grand suicide planétaire en revoyant encore à la baisse les normes environnementales. Ces « responsables » de l’agriculture n’hésitent pas à instrumentaliser le désarroi des agriculteurs. Comme si celui-ci était dû à la préservation de ce que nous appelons la nature et pas à un système économique de surendettement pour les uns et de surprofit pour les autres.
Barreau rappelle : « Tout pourrait être autre. Nous ne sommes pas obligés de faire ce que nous faisons. » et précise que « ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination. Notre enlisement dans l’inertie. Nous avons bien davantage besoin d’artistes que d’ingénieurs face au désastre en cours ». Pour lui « notre problème n’est pas technique » il s’agit d’une question de valeurs, une manière de se représenter l’existence.
« L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précisions. Il va falloir les dégainer ».
Pour sortir de « l’héritage qui interdit l’ailleurs ».
De son côté notre grande sœur Maria Montessori considérait que si « tout le monde parle de paix, personne n’éduque à la paix. On est éduqué pour la compétition, et la compétition est le début de toutes les guerres. Quand on éduquera pour la coopération et pour nous offrir les uns les autres de l’entraide de la solidarité, ce jour là, alors on éduquera à la paix11 ».
Ah !
Aquarelle sur papier 15/21 cm Janvier 2025
La fameuse formule de tonton Pablo au sujet de sa toile monumentale « Guernica » est devenue une référence pour tout l’art « engagé » : « cette peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre, offensif et défensif contre l’ennemi ». Devant le bombardement de la ville de Guernica il n’était plus vraiment temps d’éduquer à la paix. Et surtout, l’immigré Pablo ne pouvait que hurler. C’est ce qu’il fit avec cette œuvre monumentale devenue emblématique. Cet instrument de guerre contre l’ennemi s’est mué en instrument de guerre contre la guerre, non seulement contre l’idéologie des Franco, Hitler, Mussolini et de leurs sordides descendants, mais contre toute les guerres.
Mais des aquarelles ? Des aquarelles qui, a priori, ne hurlent pas à l’injustice et à la dénonciation d’un système dément - chose pourtant nécessaire. Des aquarelles qu’on aurait du mal à brandir dans une manifestation.
Pourquoi des aquarelles et des poèmes ?
Peut-être pour montrer qu’un autre monde est possible. Pas nécessairement pour éduquer mais pour re-tisser les liens rompus entre ce que nous ressentons et ce que nous pensons. Pour sentir-penser, comme disent les pêcheurs du Bolívar12. Pour ouvrir un peu plus, avec d’autres, cette perspective. Pour y contribuer et, ce faisant, pour participer à cette culture de la contribution. La joyeuse aventure de l’entraide créatrice.
Cette culture a lieu entre nous - chacune et chacun apportant sa singularité - et en chacun de nous.
N’est-ce pas ce qui se passe quand la tribu des émotions, celle des pensées, celle des sensations et celle des sentiments échangent, s’écoutent avec plaisir et s’entraident ?
Certains penseront peut-être : « tout ceci est bien joli mais l’histoire de l’humanité montre que de tout temps l’homme fut un loup pour l’homme13 ». Que nous soyons capables de cruauté c’est un fait. Il ne s’agit néanmoins pas d’une fatalité. Tout dépend en effet du récit que nous intégrons à force de l’entendre et le répéter quotidiennement, sans nous en rendre compte. Et tout dépend de ce que nous nous engageons à expérimenter, tout aussi quotidiennement.
Ne pouvons-nous privilégier autant que possible l’écoute et la présence à nous-mêmes et à l’autre ? Ne pouvons-nous privilégier le partage, l’entraide et le goût pour nos singularités respectives plutôt que la compétition et la hiérarchie qu’elle implique ?
Si on veut se référer à l’histoire de l’humanité, à l’origine des villes, entre le début et le milieu du quatrième millénaire, on trouve les mégasites préhistoriques d’Ukraine, déjà évoqués dans cette lettre en décembre. Avant les premières villes mésopotamiennes connues. Plus grandes aussi. Nos amis « les deux David14 » déjà croisés dans cette lettre m’ont appris qu’on n’y trouve « aucune trace de structure gouvernementale ni d’administration centralisée ; rien non plus qui dénote l’existence d’une quelconque classe dirigeante ». Malgré leurs milliers d’habitants, « sans doute bien plus de dix mille dans certains cas », et durant leurs huit siècles d’existence, ils « semblent avoir laissé une empreinte écologique étonnamment faible. »
Ces sites généraient des excédents. « Il aurait été facile à quelques-uns de prendre le contrôle du stock et des ressources, de traiter leurs semblables de haut ou de s’entredéchirer pour faire main basse sur le butin. Pourtant, sur une période de huit siècles, on ne trouve presque aucune trace de conflit guerrier ni d’ascension d’une élite sociale. En fait, toute la complexité de ces sociétés s’exprime dans les stratégies mises en œuvre pour empêcher que de telles choses ne se produise. »
Leurs maisons avec jardins attenants étaient disposées « selon des motifs concentriques si nets, que vus du ciel, ils évoquent des souches d’arbres avec leurs anneaux de croissance. Au beau milieu de l’implantation, l’anneau intérieur délimite les contours d’un grand trou ». Un espace simplement vide. Différentes hypothèses ont été avancée : « accueillait-il des assemblées populaires, des cérémonies, des enclos pour les animaux, à certaines saisons ou les trois à la fois ? »
Je ne sais pas… mais je me dis que c’est une bonne idée de garder un espace toujours disponible pour permettre d’échanger entre animaux et tribus, entre nous et en chacun.e de nous.
hé !
Aquarelle sur papier 15/21 cm Janvier 2025
Nos deux David demandent pourquoi tout le monde a entendu parler des premières villes mésopotamiennes et personne ou presque de Tajanky, Maidenetske ou Nebelivka ? D’une part parce que « la majorité de ses surprenantes découvertes ont été faites durant la guerre froide par les chercheurs du bloc de l’Est » (Graeber et Wengrow expliquent que les cercles académiques occidentaux les ont souvent reçues avec, on peut le dire, une légère pointe de scepticisme). Ensuite, parce qu’elles témoignent d’un imaginaire politique dont la riche complexité échappe complètement à l’esprit borné du capitalisme surplombant incapable de concevoir une forme de « démocratie vraiment démocratique » loin de l’idéologie impliquant l’existence d’une élite nécessairement éclairée et d’un démos-démon, peuple vaguement décérébré tout juste bon à faire tourner la machine.
Il nous faut redéployer des espaces de disponibilité, des espaces vacants, en chacun de nous et entre nous, pour parvenir à reconnaître que la vie ne se déploie pas selon ces légendes réductrices. Ne nous lassons pas de le répéter, il n’existe aucun fatalisme.
Nous pouvons ré-imaginer des types d’actions différents, entre autres des modes d’actions militantes, des manifestations par exemple, où il sera possible d’ouvrir les possibles désirables par leur caractère poétique.
Pour oser soutenir une culture de l’entraide, en lieu et place des idéologies aveuglantes avec ses guerres, ses désastres sociaux, culturels, existentiels et écologiques.
Pour dénoncer certes, mais surtout pour offrir une place à l’intelligence du désir lorsque pensée, sensation, sentiment et émotion s’écoutent.
Alors des aquarelles pourront être brandies dans les manifestations.
Être traversé et traverser
Aquarelle sur papier 15/21 cm Janvier 2025
J’imagine aussi que dans cette lettre, comme dans toute autre association entre langage des mots et langage sans mot, les images nous parlent, les mots nous parlent, et les images s’adonnent gaiement à une conversation avec les mots, stimulant une autre danse, éveillant d’autres goûts, dessinant d’autres sentiers, ouvrant d’autres champs. Quant aux mots-couleurs et mots-images que sont peut-être les poèmes, ne permettent-ils pas de dilater notre perception tout en densifiant notre présence ? C’est en tout cas ce que je cherche en eux.
*
Après la nuit froide et hostile
à l’Est, l’horizon entier
devient rose
*
Sources :
1 Papy Sigmund Freud, taty Mélanie Klein, grand-cousine Françoise Dolto
2 J’ai découvert les cousins Arturo Escobar et Orlando Fals Borda ici :
https://palaisdetokyo.com/glossaire/sentir-penser/
J’ai retrouvé ensuite Orlando ailleurs :
https://citerr.cc/sentipensees/index.html
3 Arturo Escobar, Sentir-penser avec la terre. Une écologie au-delà de l’Occident (Seuil, Paris, 2018)
4 Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le sens du mot estafette, que j’utilise uniquement parce que, l’ayant découvert, je le trouve très joli, il s’agit d’un synonyme vieilli de courrier ou messager chargé d'une dépêche. On parlait aussi d’estafette à cheval, d’où la camionnette Renault et sa version jaune pour La Poste.
5 La pensée perverse au pouvoir, Marc Joly, Anamosa, Paris, 2024.
Je n’ai pas lu ce livre. J’ai seulement découvert son existence dans un petit article du Monde diplomatique de Janvier 2015 (page 12) écrit par Victor Lu Huynh : « À défaut d’imagination, aurions-nous au pouvoir la pensée perverse ? C’est la thèse du sociologue, Marc Joly, qui explore la personnalité de M. Emmanuel Macron, à travers le prisme de la psychanalyse, en recourant, notamment au concept de « pensée perverse », élaboré par Paul-Claude Racamier. (…) »
6 Clémence Guetté rappelait ces faits dans l’émission « Sens politique » malgré une interview à charge.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sens-politique/clemence-guette-lfi-avoir-vecu-de-la-violence-sociale-est-moteur-de-mon-engagement-7750935
7 Après des mois d’enquêtes, de collecte de preuves et d’analyses juridiques, les recherches des équipes d’Amnesty International rassemblées dans un rapport de près de 300 pages intitulé « On a l’impression d’être des sous-humains - Le génocide des Palestiniens et Palestiniennes commis par Israël à Gaza » révèlent que l’État d’Israël, fait subir un déchaînement de violence et de destruction permanent aux Palestinien·nes de Gaza à la suite des attaques meurtrières du Hamas dans le sud de son territoire le 7 octobre 2023, et ce en toute impunité.
Les autorités israéliennes ont commis et commettent toujours des actes interdits par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, dans l’intention spécifique de détruire physiquement la population palestinienne de Gaza.« Bombardements incessants de zones densément peuplées, destruction de structures hospitalières, coupure permanente d’eau et d’électricité, entrave à la délivrance d’aide humanitaire, multiples déplacements forcés de la population...
Ces différentes attaques et actions commises par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 ont été scrupuleusement examinées.
Les conclusions sont claires : ce que subissent les Gazaouis depuis le début de l’offensive de l’État d’Israël correspond à trois actes qualifiant le terme de génocide selon la Convention de 1948. »
On peut interpeller E.Macron ici :
https://www.amnesty.fr/actualites/rapport-genocide-palestiniens-gaza-commis-par-etat-israel
Un terrible exemple parmi d’autres, lu dans une pétition de la plateforme Ekō : « Dans l'obscurité de la nuit, Israël a bombardé un camp de réfugiés situé juste à côté d'un hôpital dans le centre de Gaza. Les familles qui fuyaient cet enfer et cherchaient un refuge ont été confrontées à des frappes aériennes meurtrières. Plusieurs personnes ont été brûlées vives, piégées dans des tentes en proie aux flammes.
Tout cela n'est possible que parce que des banques comme BNP Paribas, Crédit Agricole, Deutsche Bank et Barclays déversent des milliards dans l'industrie de l'armement, alimentant ainsi la machine de guerre israélienne. »
8 Serge Halimi et Pierre Rimbert dans l’article «L’art de la diffamation politique », Serge Halimi et Pierre Rimbert, Monde diplomatique - octobre 2024
9 Il faut une révolution politique, poétique et philosophique. Entretien avec Aurélien Barrau, par Carole Guilbaud, Éditions Zulma, Les apuléennes.
10 https://reporterre.net/Proche-du-pouvoir-et-des-agriculteurs-le-double-jeu-de-la-FNSEA
11 L’éducation et la paix, Maria Montessori, Editions Desclée de Brouwer, Paris, 2001
https://domissori.fr/blog/commenteduqueralapaix/
12 département du Nord de la Colombie
13 Ceci dit en passant, si nous mettions d’un côté le mal que les loups nous ont fait et d’un autre celui que nous nous sommes faits sans l’aide de personne, les loups nous apparaîtraient comme de doux agneaux.
14 Au commencement, était… Une nouvelle histoire de l’humanité, David Graeber et David Wengrow,. Édition Les Liens qui Libèrent, pages 367-368.