Passer de la hiérarchie à l’écoute des sensibilités, changer les récits collectifs, interroger nos contradictions et retrouver de la cohérence
Dans sa préface à « Qu’est-ce que l’écologie sociale ? » de Murray Bookchin, Hervé Kempf rappelle que « le rapport des sociétés modernes à ce qu’elles appellent la nature reflète les rapports de pouvoir qui structurent ces sociétés.
La domination qu’exercent les riches sur les pauvres, les hommes sur les femmes, les vieux sur les jeunes [ et inversement] se prolonge dans la domination que les sociétés fondées sur la hiérarchie exercent sur leur environnement. Et de même que ces relations de domination aliènent les personnes c’est-à-dire détruisent ou réduisent leurs potentialités humaines, de même ces sociétés hiérarchiques détruisent la nature. Mener une politique écologique appelle donc une mutation des rapports politiques au sein de la société : « protéger la nature » suppose l’émancipation sociale. »1
C’est un peu dense. On a envie de dire « calme-toi Hervé. Reprends au-moins ton souffle » mais je trouve que ces quelques lignes réunissent des éléments essentiels à avoir à l’esprit lorsqu’on souhaite relever le défi planétaire de notre époque - en tout cas, tenter de participer à cette audacieuse nécessité.
Nous voilà (détail), Aquarelle sur papier, 14,8/21 cm, 2024
La hiérarchie et les autres mondes
Le premier constat qu’il fait est que nous appartenons à une société fondée sur la hiérarchie. Préciser cela suppose que d’autres sociétés ont pu, peuvent et pourraient dans l’avenir être fondées sur autre chose, par exemple la recherche d’horizontalité, d’écoute, d’attention à celles, ceux et ce qui nous entourent, une recherche d’équité dans les rapports humains - et plus largement dans toutes les relations.
Considérant la hiérarchie comme le noeud du problème, Bookchin appelle à en sortir : « La hiérarchie existe dans la société actuelle, mais il n’est pas nécessaire qu’elle se perpétue (…) C’est parce que la hiérarchie menace aujourd’hui l’existence de la vie sociale qu’elle ne peut pas continuer de constituer un fait social. »1
La hiérarchie et l’appauvrissement des sensibilités
Ces relations de domination, c’est le deuxième constat, nous éloignent de notre humanité. Dominants ou dominés, nous devenons moins humains au sens où notre intelligence relationnelle s’affaiblit, se tord, se pervertit : nous perdons en qualité d’empathie, nous ne résonnons plus à l’autre, ou nous résonnons mal comme en un écho déformant.
Ce déficit se trouve de surcroît valorisé, un peu comme si un des messages récurrents de notre époque était « Cessez de vibrer à la douleur, à l’apaisement ou au bonheur d’autrui, mimez plutôt cette vibration et vous pourrez vendre ce que vous voulez à qui vous voulez. Faites-le encore, faites-le mieux, consacrez votre existence à ce manège : le succès vous appartient ».
L’appel à l’insurrection des consciences au-delà du clivage individu/collectivité 2
Le troisième constat appelle une mutation. Il invite à l’émancipation. Kempf et Bookchin considèrent que « protéger la nature suppose l’émancipation sociale » mais pour que celle-ci advienne il faut bien un changement existentiel, au sens large, dans nos représentations mentales et dans l’intimité de nos sentiments, nos sensations et nos émotions.
Devant l’ampleur des métamorphoses à accomplir chaque individu a besoin d’être soutenu par de larges mouvements sociaux, et ceux-ci seront d’autant convaincants qu’ils s’appuieront eux-mêmes sur des expériences individuelles.
L’un ne va pas sans l’autre.
On a pour coutume de les opposer mais il me semble que l’histoire compte suffisamment d’exemples où on a cru que les changements individuels de modes de vie réussiraient à changer la société, par effet de capillarité. Ou au contraire que seule la politique (ou la religion, ou les deux, main dans la main) y parviendrait et provoquerait du même coup l’éveil des consciences individuelles.
Les dominants n’iront pas dans le sens de l’écologie et de l’équité sociale sans une puissante pression populaire enracinée dans des pratiques individuelles et des organisations locales et globales.
Pas plus que le dominant ou la dominante en chacun de nous.
Pas plus que celle ou celui qui, aussi en chacun de nous, panique d’effroi devant toute modification dans la sécurité de ses habitudes.
Le local doit prendre en compte le global et inversement.
L’approche collective doit pouvoir compter sur l’approche individuelle et inversement.
De la même façon que notre pragmatisme a besoin du poétique… et inversement.
Circulation d’amour, Aquarelle sur papier, 29,7/42 cm, 2024
À l’école des récits
Nous avons très majoritairement passé un temps considérable à l’école dans notre enfance, peut-être même bien après l’adolescence.
On y a appris toutes sortes de choses, entre autres que la raison et le savoir feraient de nous des adultes tandis que l’attachement aux émotions, sensations et sentiments nous transformeraient au mieux en fleurs bleues, au pire en hystériques.
On y a appris que les civilisations se seraient élaborées en s’éloignant de ce que nous appelons la « nature ».
Non seulement l’école mais l’ensemble de notre environnement social nous l’ont enseigné. Ces récits sont quotidiennement renforcés par le discours des dominants mais aussi par les dominés. C’est ce qu’on appelle la doxa : l’ensemble des opinions reçues sans discussion, comme évidentes, qu’elles soient fondées ou non, claires ou confuses, dans une civilisation donnée. Par exemple : « il faut bien un chef », « les pauvres n’ont pas d’éducation », « le capitalisme a de gros défauts mais on n’a pas trouvé mieux », « la démocratie directe c’est de l’utopie », etc.
Parmi les opinions reçues celles qui sont infondées sont à la fois puissantes - parce qu’on n’a pas besoin de les justifier - et fragiles, parce qu’il suffit de les questionner pour qu’elles tombent en poussière.
À condition d’en prendre le temps et d’être dans le cadre d’un échange où chacun.e se révèle capable de remise en cause.
Circulation d’amour (détail), Aquarelle sur papier, 29,7/42 cm, 2024
Ré-instaurer l’humanité
Favoriser un présent et un avenir réjouissant nécessite que
nous reconnaissions toute la valeur du sensible
nous valorisions la capacité à rester en lien avec ce que nous ressentons, jusque dans l’action
nous osions créer et/ou communiquer d’autres récits, d’autres pensées, d’autres perspectives dans la fiction et l’expérimentation
nous osions exprimer ce en quoi nous croyons et ce en quoi nous aspirons
Par exemple que la croissance et sa compétitivité à laquelle nous devrions nous plier dans chaque aspect de notre vie instaure, loin du prétendu bonheur, un phénomène que Paulo Freire appelait le moins-être.
Ce grand pédagogue appelait à dépasser la contradiction oppresseurs/oppressés en soulignant lui aussi le phénomène de déshumanisation : « la violence des oppresseurs, qui les déshumanise dans le même temps, n’instaure pas d’autres vocation que celle du moins-être. Comme distorsion du plus-être, le moins-être conduit les opprimés, tôt ou tard, à lutter contre ceux qui les ont rabaissés. Et cette lutte n’a de sens que lorsque ces masses rétablissent l’humanité en chacun » lorsqu’ils « ne se sentent pas oppresseurs et ne deviennent pas, non plus, oppresseurs des oppresseurs. Telle est la grande tache humaniste et historique des opprimés : se libérer soi-même et libérer les oppresseurs ».3
Osons un peu de politique
Dans une manifestation récente, le 18 mars dernier, j’entendais un militant expliquer en riant que « presque tout le monde est d’accord avec le programme des insoumis mais que personne ne vote pour eux ».
« Personne », c’est exagéré mais voilà tout de même où nous en sommes. Voici une de nos contradictions.
Transformer cette lettre en tribune politique en faveur de la France Insoumise n’est pas mon intention mais nous nous trouvons ici devant un phénomène sociologique tout de même singulier, qui mérite qu’on s’y attarde. Prenons le programme pour l’Union populaire 4 résultat d’un processus collaboratif qui tient compte de milliers de contributions, d’auditions de personnalité, ainsi que des travaux des parlementaires insoumis.
C’est un fait, ses nombreux points sont massivement soutenus par les habitant.e.s de ce pays. Il serait trop long de les citer tous mais on peut en rappeler quelques-uns :
Concernant la lutte contre la corruption au sein de l’État et sa séparation de la finance, 85% des Français.e.s adhérent à la proposition de durcir les règles contre les conflits d’intérêt,
85% sont également pour le rétablissement de l’ISF,
73% sont favorables à la création d’un organisme citoyens chargé de contrôler la déontologie des médias
83% sont d’accord pour interdire de prélever chaque année plus de matières premières que la Terre est capable de reconstituer en un an (Harris Interractive, juillet 2021)
74 % souhaitent le passage complet aux énergies renouvelables
93 % sont pour le réinvestissement des services publics
59 % soutiennent l’interdiction des fermes-usines à l’indicible violence concentrationnaire
90 % sont favorables à la création d’un pôle public du médicament 5
Etc.
Ainsi, à la louche, les trois-quarts des citoyen.ne.s sont en plein accord avec le programme LFI mais ils préfèrent souvent voter pour la prétendue sécurité du « en même temps » ou celle du « dehors les migrants ». Ou encore ne pas voter du tout. En sachant fondamentalement que ce vote comme ce non-vote ne résoudront rien.
Nous regrettons amèrement l’évolution du monde. « Une société d’entraide ayant pour but l’harmonie des êtres humain entre eux et avec la nature »6 nous paraîtrait formidable. Mais nous méprisons ou critiquons avec virulence celles et ceux qui tentent de travailler dans ce sens.
Je ne porte pas de jugement. Ça ne m’intéresse pas. Mais la contradiction est étonnante, non ? Quel est ce système qui fabrique notre consentement à ce que nous ne voulons pas ?
Qui préfère aujourd’hui la société de l’obsolescence programmée et du tout jetable à celle du réparable et durable ? Qui voit encore dans la loi du plus fort un système économique fiable ? Qui se projette agréablement dans quelques décennies au sein d’un monde dévasté à la Mad Max, controlé par des actionnaires buvant des cocktails dans leurs bunkers ?
Mais qui soutient les courants politiques œuvrant pour cette bifurcation écologique et sociale que chacun espère ? Pas mal de gens, mais… encore trop peu.
La grande majorité d’entre nous est coincée dans cette schizophrénie et ce n’est pas un hasard qu’un candidat à présidence de la République ait pu se faire élire à deux reprises avec une prétention aussi consternante que celle d’aller en même temps à gauche et à droite. « Incarnons le changement mais ne changeons rien. Montrons nous charitables et continuons de privilégier les plus fortunés. »
Nous voilà (détail), Aquarelle sur papier, 14,8/21 cm, 2024
Retrouver de la cohérence
À ce sujet, un article du journal Fakir 7 sur le commerce des éponges nous informe de ce que le PDG de Newell Brands (qui possède Spontex) a empoché l’an passé : 5 millions de dollars (342 années de SMIC). Ce qui ne l’empêche pas de déclarer que sa boîte au coût écologique exorbitant est reconnu comme une entreprise éthique et contribue à faire de la planète un endroit meilleur. Un autre PDG d’un groupe similaire, a licencié 6000 de ses employés en avril après avoir pourtant gagné, en 2022, 14 millions de dollars - soit 958 années de SMIC. Presque les 1000 ans promis par un autre adorateur d’empire…
« Les effectifs de l’usine Spontex de Beauvais ont été rabotés ces dernières années de 7 %, tandis que la production s’est, elle, accrue de 40 %. Presser est un geste qu’il faut savoir maîtriser dans ce genre de business, qu’il s’agisse des éponges ou des gens, qui de surcroît ont le privilège de respirer les vapeurs de sulfure d’hydrogène produites dans les ateliers. »
Voilà une réalité du « en même temps ». Celle présentée sous un jour plus reluisant comme une nouveauté par notre président et ses suiveurs constitue en fait une des magouilles probablement les plus vieilles dans l’histoire de l’humanité. C’est ce que rappelle Paulo Freire : « Le pouvoir des oppresseurs, lorsqu’il prétend s’adoucir face à la faiblesse des opprimés, s’exprime ainsi presque toujours sous la forme d’une fausse générosité, sans jamais parvenir à dépasser ce stade. Faussement généreux, les oppresseurs ont besoin que l’injustice demeure pour que leur « générosité »puisse continuer de se réaliser. »3
Au IVème siècle de notre ère, Saint Grégoire de Nysse dénonçait déjà ce stratagème : « Si tu donnes une aumône, n’est-elle pas le fruit de tes rapines cruelles, n’est-elle pas grosse des malheurs, des larmes, des soupirs d’autrui ? Si le pauvre savait l’origine de cette aumône que tu lui offres, il ne l’accepterait pas ; il lui semblerait qu’il va goûter à la chair de ses frères et au sang de ses proches (…) Que sert-il que tu consoles un malheureux, si tu en fais mille ? ».3
Le « en même temps » est une schizophrénie. Ou, au-moins, une culture de la double contrainte : « vas à droite mais pars à gauche ! » ou la double injonction en vogue dans le management « faites preuve d’initiative, soyez spontanés / contrôlez vos émotions, respectez les ordres ». Ce type d’exigences créent confusion et détresse psychologique chez la personne qui doit y répondre. Elles ne lui permettent pas de savoir à quelle information elle peut réellement se fier.8
Combien sommes-nous à nous débattre chaque jour, dans des bureaux, des ateliers, des usines ou des fermes, coincés entre la rage et la honte, devant l’impuissance vers laquelle ces demandes nous poussent comme on pousse du bétail ?
Dans quelle mesure l’épidémie de dépression - largement installée dans les pays riches si l’on pense à leur surconsommation de psychotropes - n’est pas liée à ce climat ?
Des entreprises et des institutions psychopathes
En parlant de son pays, Noam Chomsky considérait que d’énormes efforts de propagande avaient été accomplis « pour tenter de transformer les gens en psychopathes qui ne se soucient de personne d'autre que d'eux-mêmes »9 De mon point de vue, ce n’est pas tout-à-fait ça. Je suis d’accord avec le fait que l’obsession pour la compétitivité est une pathologie et pousse à la pathologie mais je ne crois pas du tout que la propagande des sociétés de consommation incite à se soucier réellement de nous-mêmes.
Elles nous le font croire mais c’est sur notre persona qu’elles focalisent notre attention, sur ce masque, ce rôle que nous tenons ou souhaitons tenir auprès des autres. À mon avis, c’est l’intensité de cette focalisation par l’éloignement de nos besoins et désirs plus profonds qui peut fabriquer des psychopathes.
Je me permets cette nuance mais reste très reconnaissant envers les recherches de Chomsky, du moins ce que j’en ai lu. Il poursuivait ainsi : « Ce n'est pas nouveau en fait. Ces efforts remontent à cent cinquante ans, aux premiers jours de l’industrialisation aux États-Unis. Les travailleurs condamnaient amèrement le système industriel qui leur était imposé, la façon dont il leur enlevait leur liberté, et l'une des choses qu'ils condamnaient était ce qu'ils appelaient le nouvel esprit de l'époque : « Gagner de la richesse en oubliant tout sauf soi-même (…) C'était il y a cent cinquante ans et depuis lors, d'énormes efforts ont été déployés pour introduire ces attitudes sociopathiques dans l'esprit des gens »9. Chomsky précisait toutefois qu’« il est vraiment injuste de blâmer les individus. Soit ils participent à l'institution, soit ils en sortent. Ils n’ont aucun choix en eux » et terminait l’entretien avec humour : « Je n'ai pas le choix non plus, mon patron vient d'arriver et me dit que j'ai fini. »
Monde palimpseste, Aquarelle sur papier, 14,8/21 cm, 2024
Avons-nous le choix ?
De mon point de vue, qu’on se trouve à l’intérieur ou en dehors de l’institution nous avons, la plupart du temps, une marge de manœuvre.
« Devant cette confluence de la crise sociale de la crise écologique, insistait Murray Bookchin, nous ne pouvons plus nous permettre de manquer d’imagination ; nous ne pouvons plus nous permettre de négliger la pensée utopique. Ces crises sont trop graves et les diverses possibilités ont une trop vaste portée pour qu’elles puissent être résolues en faisant appel aux modes de pensée habituels - en particulier, on s’appuyant sur les mentalités qui sont précisément celles qui ont provoqué ses crises. »1
Choisir c’est accepter de perdre quelque chose. Le capitalisme s’y refuse. Il ne reconnaît jamais qu’il propose de gagner en confort matériel ce que nous perdrons en humanité, il ne ne reconnaît pas davantage qu’il invite à l’avoir-plus avec ce que celui-ci impliquera comme moins-être, il ne dit rien de la perte, de cette similitude avec l’idée de pacte avec le diable. Voilà comment le slogan du « en même temps » n’est qu’une expression tardive du néolibéralisme finissant.
Avons-nous le choix ? C’est peut-être à chacun de le déterminer.
Mais rappelons-nous que nous bénéficions de certaines libertés qui sont interdites à d’autres, rappelons-nous qu’il fut des époques, même très récentes, où nombre des libertés les plus banales disparurent. Rappelons-nous que dans certains pays, des représentants de l’ordre sont capables de tuer une femme dès qu’elle ose exprimer quelque chose avec une seule mèche de cheveux sortie d’un foulard.
Saisissons-nous du potentiel de chacune de nos situations.
Ne le sous-estimons pas.
C’est là que réside la vie.
*
On dirait que le soleil tant attendu
est arrivé
à l’intérieur comme à l’extérieur
*
Qu’avril nous relie de fils d’amour, de confiance et d’humour
À bientôt
Olivier B.
Monde palimpseste (détail), Aquarelle sur papier, 14,8/21 cm, 2024
Remerciements :
Toute ma reconnaissance
à Athéna et Renaud, couple d’amis maraîchers militants, qui après un repas avec le petit mais vigoureux collectif du Café Itinérant de la Transition, m’ont généreusement prêté ce livre de Murray Bookchin, « Qu’est-ce que l’écologie sociale ? ». Livre que, honteusement, je n’ai toujours pas rendu,
à vous lectrices et lecteurs pour l’intérêt dont vous m’honorez en lisant cette missive et en me faisant part de votre sentiment ou de vos lumières,
et à Béatrice, mon épouse, pour sa relecture constante, ses conseils, corrections et remarques et
pour tant d’autres choses.
Sources :
1 Qu’est-ce que l’écologie sociale ? Murray Bookchin, Atelier de création libertaire, 2012
2 J’emprunte cette formule devenue célèbre à Pierre Rabbi
3 La pédagogie des opprimés, Paulo Freire, Ed. Agone, 2023
4 L’Avenir en commun, Le programme pour l’Union populaire, Ed. du Seuil
5 Sondages réalisés par Harris Interactives et Ifop, chacun en 2021. On trouve plus de précisions dans « l’Avenir en commun ».
6 Ibid. page 11
7 Le Capital raconté par … mon éponge à vaisselle. Par Darwin. Fakir n°110, décembre 2023 / février 2024
8 La double contrainte désigne deux messages ou deux ordres contradictoires dont on ne peut satisfaire l’un sans contrevenir à l’autre. En terminant cette lettre, j’apprends, par quelques recherches succinctes que la théorie de la double contrainte fut notamment proposée, sous l'impulsion de Gregory Bateson en 1956 au sein de l’école de Palo Alto, comme cause ou facteur de la schizophrénie.
9 Interview de Noam Chomsky par Rob Kall, OpEdNews, 15 février 2014